SE SYNDIQUER !

CONTRE L’ISOLEMENT, LE LIEN SYNDICAL
FORMULAIRE DE SYNDICALISATION RETRAITÉ
FORMULAIRE DE SYNDICALISATION CONFÉDÉRAL
La confédération se chargera de vous orienter vers les interlocuteurs locaux
POUR NOUS CONTACTER : USR – CGT 66MAISON DES SYNDICATS 8, RUE DE LA GARRIGOLE 66000 PERPIGNANusrcgt66@gmail.com

  • 04 68 34 84 49

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SYNDIQUÉ ET RETRAITÉ : EST-CE BIEN RAISONNABLE ?

LES RETRAITÉ-ES RESTENT DES TRAVAILLEURS !
Tirer un trait sur une carrière ce n’est pas couper les ponts avec la société !
NOTRE « REVENU ». La masse salariale est extraite de la production à laquelle tout un chacun participe ou a participé. Au jour du départ en retraite elle nous «revient» (Le régime des indépendants  n’est pas fondamentalement différent : agriculteurs, commerçants, artisans et professions libérales bénéficient, dans le cadre d’un système solidaire, d’une rétribution pour leur participation à la prospérité commune.) SALARIÉS PENSIONNÉS : juste retour d’une vie de travail et donc prolongement du salaire. Cette continuité du salaire n’est pas assimilable à la formule « retour sur investissement » que représentent les systèmes par points et  la capitalisation. Dans ces conditions, le syndicalisme est le seul atout pertinent dans la défense de nos intérêts.
NOTRE ASPIRATION COMMUNE : vivre dignement toutes les étapes de la vie. C’est en cela que le syndicalisme retraité est nécessaire.
PESONS TOUS ENSEMBLE dans les débats sociaux actuels et futurs, afin de contrecarrer les mauvais coups. Pour indispensables qu’ils soient, les réseaux associatifs n’y suffiront pas. Parce que nous ne pouvons pas compter sur un « corporatisme gris » source de fracture intergénérationnelle : les actifs d’aujourd’hui sont les retraités de demain !
NOS BESOINS RESTENT LES MÊMES. Si des revendications spécifiques se font jour elles ne sont jamais très loin des préoccupations de l’ensemble de la population de ce département : ne pas fermer les hôpitaux et les guichets des administrations, améliorer les réseaux de transport et les aides sociales pour les plus fragiles, combattre les réformes tendant à faire baisser notre niveau de vie à défaut de plus juste répartition des richesses créées par le travail…

RETRAITÉ(E) ET SYNDIQUÉ(E)?………. OUI !

VIVRE EN RETRAITE C’EST VIVRE DIGNEMENT !

Dans un avenir proche,

1/3 de la population sera en étude ou en formation,

1/3 sera en activité ,

1/3 sera en retraite, soit 190 000 habitants sur 600000 dans les Pyrénées-Orientales

L’allongement de la vie, que nous devons aux luttes de nos aînés et à l’avancée des sciences, doit s’accompagner d’une espérance de vie en bonne santé qui ne doit pas être que du temps de travail !

LES RETRAITÉS DOIVENT PESER TOUS ENSEMBLE DANS LES DÉBATS ACTUELS ET FUTURS !

Les structures associatives, malgré leurs indéniables mérites, ne nous permettront jamais de nous rapprocher de cet objectif : sortir de l’isolement mais aussi agir !

LA CGT S’ENGAGE À CONSTRUIRE UNE SOCIÉTÉ POUR TOUS LES ÂGES

Quand il n’y a plus d’employeur, les besoins demeurent ; des revendications spécifiques se font jour mais elles ne sont jamais très loin des préoccupations de l’ensemble de la population.

ÊTRE SYNDIQUÉ EN ACTIVITÉ  c’est défendre ses conditions de travail et, par- delà, ses conditions de vie

 

ÊTRE SYNDIQUÉ(E) À LA RETRAITE  c’est continuer à défendre ses conditions de vie
LE RÔLE DU SYNDICALISME est de porter de nouvelles propositions adaptées à notre époque, sans pour autant effacer les valeurs de solidarité qui ont prévalu lors de la création de notre système de protection sociale. Le rôle du syndicalisme est de un rapport de force qui puisse les faire aboutir.

Est-il concevable qu’avec le développement continu de la productivité coexistent :

  • les difficultés de financement de la protection sociale ;
  • la détérioration des services publics prétextée par les dettes sur lesquelles prospère le secteur bancaire naguère sauvé du naufrage des subprimes à coups de recapitalisations ;
  • la situation catastrophique du monde paysan et de la petite entreprise ;
  • la précarisation exponentielle de tout le monde du travail ;

 

  • Pourquoi rémunération du travail et avantages sociaux seraient- ils encore et toujours, dans la course à la rentabilité, les seules variables d’ajustement  ?

LA RETRAITE SE PRÉPARE, DIT-ON.

LES CONDITIONS D’UNE VIE NOUVELLE AUSSI

IL N’Y A AUCUNE RAISON DE METTRE UN TERME À L’ADHÉSION SYNDICALE QUAND ON EST EN RETRAITE, AUCUNE RAISON DE NE PAS COMMENCER QUAND ON EST ENFIN DISPONIBLE ET QUAND ON SE REND À L’ÉVIDENCE :

IL NE SUFFIT PAS DE S’INDIGNER, IL FAUT S’ENGAGER :

 

  • REVENDIQUER LA SUPPRESSION DE LA CSG ET LA CRDS

…NE PLUS LAISSER PRENDRE AUX PAUVRES POUR DONNER AUX PAUVRES

L’augmentation de la CSG tendrait à soulager le paupérisme chez les actifs ; mais ce prélèvement était déjà assis à 90% sur les rémunérations du travail et les retraites !

Un palier d’augmentation de la CSG, c’est un pas de plus vers le financement par l’impôt des budgets de la protection sociale, lequel met à l’écart les représentants des usagers et des partenaires sociaux et rompt le lien entre la production et la cotisation, « salaire socialisé » partagé par tous selon les besoins évolutifs de chacun .

Avec la fiscalisation de la protection sociale, l’État utilise comme il l’entend le « pot commun » (en application du grand principe de finances publiques dit de non affectation des recettes) et se réserve donc le droit de contourner les budgets prévisionnels : la Contribution de Solidarité Additionnelle pour l’Autonomie sert ainsi à alimenter le Fonds de Solidarité Vieillesse !

CAR CE QUI EST PRIS AUX PAUVRES N’EST PAS PRIS AUX VRAIS NANTIS !

La baisse de trois pensions à 2 000€ bruts sert à augmenter le salaire d’un cadre de LVMH, de L’Oréal, de Dassault, de Altice-télécoms… sans qu’il en coûte un sou à ces multinationales !

39 français sont à la tête de quelque 214 milliards (pas très loin des recettes inscrites au budget de l’Etat) . Leur fortune a fait un bond de 21 % par rapport à 2016 ! quel salarié ou retraité français peut se vanter d’avoir eu une telle augmentation ?


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