Pour assurer les droits de toutes et tous à la santé
Pour reconquérir la Sécu
Pour protéger toute la population de tous les aléas de la vie
Mobilisation le 20 mars dans toutes les Régions
À Montpellier
RENDEZ-VOUS 7H30 (DÉPART PRÉVU À 8H) PARKING SNCF DE LA GARE « HISTORIQUE » DE PERPIGNAN À BORD DES BUS GRATUITS À DESTINATION DE LA LA MANIFESTATION RÉGIONALE (RESTAURATION RAPIDE SUR PLACE – RETOUR : ARRIVÉE PRÉVUE EN GARE ROUTIÈRE À 18H )
(À Paris : rassemblement à 14 h au métro École militaire,
manifestation jusqu’au ministère de la Santé puis jusqu’au métro Varenne, proche de Matignon)
Le gouvernement vient, à nouveau, de nous imposer par un 49-3 la loi de finances et la loi de financement de la sécurité sociale, qui se traduisent encore par une plus grande austérité et précarité pour le monde du travail.
L’heure est à la mobilisation !
L’Union Confédérale des Retraité·es CGT, après les mobilisations des 1er octobre et 3 décembre, face à la multiplication des attaques et des stigmatisations des retraité·es par les gouvernements successifs, a proposé aux autres organisations syndicales et aux associations de défense des retraité·es de lancer, à nouveau, une nouvelle journée d’action le 20 mars 2025.
Une nouvelle fois, elle portera, avec les organisations du Groupe des 9 (CGT, FSU, Unir’s Solidaires, FGR-FP) et les associations Loisirs Solidarité Retraite et Ensemble & Solidaires, leurs revendications :
- Pour l’augmentation immédiate de 10% des pensions de retraite et 300 euros des minimum contributif (Mico) et minimum garanti (Miga fonction publique) ;
- Pour le droit à la Santé et l’accès aux soins ;
- Pour la reconquête de la Sécurité sociale.
Le 20 mars sera également le jour d’une séance de concertation sur les retraites. Nous savons que le patronat veut encore une fois faire payer les retraité·es en augmentant notamment la CSG.
Les retraité·es ne sont pas des privilégié·es ! L’abrogation de la réforme doit être financée par l’augmentation des salaires, notamment ceux des femmes, et la mise à contribution des dividendes.
Cette journée d’action nationale décentralisée aura un périmètre régional, en direction des ARS, des préfectures et/ou des sous-préfectures. Elle doit marquer le paysage revendicatif sur l’ensemble du territoire, donner confiance dans le processus revendicatif, dans la mobilisation des retraité·es et faire reculer le fatalisme.
Gouvernement, patronat, et « experts » en tout genre n’ont cessé, ces derniers mois, d’accuser les retraité·es de tous les maux. Elles et ils seraient responsables d’une grande partie de la dette du pays et du prétendu « déficit de la Sécurité sociale ». Cela revient à oublier rapidement les milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises, ainsi que les aides publiques massivement versées à ces mêmes entreprises, sans aucune contrepartie en termes d’emploi, de formation professionnelle ou de revalorisation des salaires.
Non, les retraité·es ne sont ni des nanti·es ni des privilégié·es :
- 60 % des retraité·es perçoivent une pension inférieure au SMIC.
- 31 % des retraité·es gagnent moins de 1 000 € par mois, dont 74 % sont des femmes.
- 11 % des retraité·es vivent en situation de pauvreté, voire de misère, avec une pension moyenne de 790 € par mois.
N’ayant plus les moyens pour se soigner,
- 700 000 retraité·es n’ont pas de complémentaire santé ou mutuelle.
- 1, 6 millions d’entre elles et eux ne se soignent plus ou peu.
Dans ce contexte, le PLF et le PLFSS 2025 auraient dû inclure des mesures fortes pour la revalorisation des retraites et le financement de la Sécurité sociale pour permettre à la population de bénéficier d’une protection sociale digne du 21e siècle, plutôt que d’imposer des millions d’euros d’économies sur le dos des retraité·es et des personnes les plus précaires.