Chiffres Monde et Europe (source : ECDC)
Cas dans le monde : 766 895 075 cas confirmés jusqu’au 24/05/2023
dont 276 390 270 en Europe.
Décès dans le monde : 6 935 889 décès jusqu’au 24/05/2023
dont 2 237 380 en Europe.
L’épidémie de COVID-19 en France
Le point sur la situation (semaine 20-2023)
En semaine 20, le taux de positivité augmentait légèrement (à partir des données virologiques SI-DEP), dans un contexte de taux de dépistage toujours en diminution et très bas*. Les nombres d’actes chez SOS Médecins et de passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 continuaient de baisser, ainsi que les nouvelles hospitalisations dans la plupart des régions. Du fait du niveau insuffisant des rappels vaccinaux et de la circulation persistante du SARS-CoV-2, la vaccination contre la COVID-19 chez les personnes ciblées reste nécessaire. Afin de protéger les personnes les plus fragiles, une dose de rappel adaptée au variant Omicron est recommandée depuis le 27 avril 2023 dans le cadre d’une campagne de printemps pour les personnes âgées de 80 ans et plus, les résidents des Ehpad et USLD quel que soit leur âge, ainsi que les personnes immunodéprimées et à très haut risque de forme grave. L’adhésion aux gestes barrières et aux autres mesures préconisées reste recommandée, notamment en cas de symptômes ou de test positif pour protéger les personnes vulnérables.
Point épidémiologique du 24 mai 2023 :
Variants
- Le recombinant XBB.1.5 restait majoritaire et semblait se stabiliser avec 48% des séquences lors de l’enquête Flash S18*** (vs 47% pour Flash S17)
- XBB.1.9 en diminution (29% pour Flash S18*** vs 32% pour Flash S17)
- Les sous-lignages CH.1.1 et BQ.1 détectés à des niveaux faibles (1 et 2% pour Flash S18**)
Prévention
- Vaccination au 15 mai 2023 (données Vaccin Covid)**** :
- 23,8% des 60-79 ans et 26,7% des 80 ans et plus avaient reçu un rappel adapté au variant Omicron
- 19,1% des 60-79 ans et 1,7% des 80 ans et plus avaient reçu une dose datant de moins de 6 et 3 mois respectivement.
- Dans le contexte actuel de l’épidémie et de la campagne de vaccination du printemps, il reste recommandé de maintenir l’adhésion aux mesures combinées :
- vaccination à jour contre la COVID-19, notamment par une dose de rappel avec un vaccin bivalent (contre la souche initiale et le variant Omicron) pour les éligibles primovaccinés ;
- maintien de l’application des gestes barrières, notamment en cas de test positif et/ou de symptômes, afin de protéger les personnes vulnérables.
Résumé au 25 mai 2023, la France recense :
- 10 560 hospitalisations en cours pour cause de COVID-19 (-770 en 10j)
- dont 621 en réanimation.(-44 en 10j)
- 882 901 sont de retour à leur domicile après hospitalisation.(+2396 en 10 j)
- 167 263 personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie.(+211 en 10j)
Statistiques globales (Médecine de ville + Hôpital) :
Les données globales ont été mises à jour le 26 mai 2023.
- 3724 nouveaux cas confirmés en 24h.(+403 % en 7j)
- 167 263 Décès au total depuis le début de l’épidémie au 26/5.
Statistiques ESMS / Ehpad : Les données mises à jour le 25 mai 2023.
- 481 594 Cas confirmés en ESMS / Ehpad depuis le début de l’épidémie.
- 29 692 Décès en ESMS / Ehpad depuis le début de l’épidémie.
Statistiques hospitalières : Les données remontées par les centres hospitaliers participants à SI-VIC et Santé Publique France ont été mises à jour le 25/05/2023.
- 10 560 (-54 en 24h):Hospitalisations en cours.
- 248 (+48 en 24h) :nouvelles hospitalisations.
- 621 (+5 en24h) :Réanimations en cours.
-
35 (+14en24h) : nouvelles réanimations.
- 882 901 (+277 en 24h) :Guéris après hospitalisation depuis le début de l’épidémie.
- 137 571 (+20 en 24h) :Décès après hospitalisation depuis le début de l’épidémie.
Indicateurs de suivi Coronavirus COVID-19 France :
32,02 Taux d’incidence – Ce taux correspond au nombre de tests virologiques positifs pour 100 000 habitants sur une semaine glissante. Chiffre à l’échelle nationale au 21/05/2023. –
0,81 R effectif – Ce nombre correspond au taux de reproduction du virus, c’est-à-dire le nombre de personnes contaminées pour chaque malade. Chiffre à l’échelle nationale au 19/05/2023 .
14,63% Taux de positivité des tests virologiques (RT-PCR) – Ce taux correspond au nombre de tests positifs sur une semaine par rapport au nombre de tests réalisés. Chiffre à l’échelle nationale au 21/05/2023.
12,44 Taux d’occupations des lits de réanimation/SI/SC – Ce taux correspond au nombre de lits de réanimation occupés par les patients atteints du COVID-19 sur la capacité initiale en réanimation. Chiffre à l’échelle nationale au 22/05/2023 .
COVID-19 état de l’épidémie en Occitanie
Le résumé du 25 mai 2023 dans la région Occitanie recense :
- 670 hospitalisations en cours pour cause de COVID-19 (-37 en 10 j)
- dont 36 en réanimation.(-2 en 10j)
- 64 048 patients sont de retour à leur domicile.(+208 en 10j))
- 9 325 personnes sont décédées à l’hôpital depuis le début de l’épidémie après hospitalisation.( +13 en 10j)
Statistiques hospitalières :
Les données hospitalières ont été mises à jour le 25 mai 2023.
-
76 336 (+26 en 24h) Hospitalisations au total depuis le début de l’épidémie.
-
36 (-2 en 24h) Réanimations en cours.
-
13 334 (+2 en 24h) Réanimations au total depuis le début de l’épidémie.
-
9 325 (+2 en 24h) Décès après hospitalisation depuis le début de l’épidémie soit un taux de décès de 12.2 % * Taux de décès = nombre de décès suite à une hospitalisation sur le nombre total d’hospitalisations.
-
64 048 (+23 en 24h) Guéris après hospitalisation depuis le début de l’épidémie, soit un taux de guérison* de 84% *Taux de guérison = nombre de guéris suite à une hospitalisation sur le nombre total d’hospitalisations.
-
0.85 R effectif – Ce nombre correspond au taux de reproduction du virus, c’est-à-dire le nombre de personnes contaminées pour chaque malade. Chiffre au 19 mai 2023 .
-
8.23% Taux d’occupations des lits de réanimation/SI/SC – Ce taux correspond au nombre de lits de réanimation occupés par les patients atteints du COVID-19 sur la capacité initiale en réanimation. Chiffre au 22 mai 2023 .
Après le Covid, la mystérieuse maladie X ?
L’OMS et les scientifiques donnent l’alerte.
Après trois années de Covid, le monde sait désormais qu’il n’est pas à l’abri d’une crise sanitaire.
Pour garantir que les efforts déployés (…) sont ciblés et productifs », l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a établi « une liste de maladies et d’agents pathogènes classés par ordre de priorité pour la Recherche et le Développement dans les contextes d’urgence de santé publique ». Une liste de maladies établies en fonction « de leur potentiel épidémique et/ou de l’absence ou de l’insuffisance des contre-mesures » :
- COVID 19
- Fièvre hémorragique de Crimée-Congo
- Maladie à virus Ebola et maladie à virus Marburg
- Fièvre de Lassa
- Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)
- Maladies de Nipah et henipavirus
- Fièvre de la vallée du Rift
- Zika
- « Maladie X »
L’OMS précise : « La maladie X représente la connaissance qu’une épidémie internationale grave pourrait être causée par un agent pathogène actuellement inconnu pour causer une maladie humaine ; et cherche explicitement à permettre une préparation précoce à la Recherche et Développement transversale qui est également pertinente pour une maladie X inconnue ».
Une étude mondiale confirme l’impact du Covid sur l’apprentissage de la lecture :
AFP) – L’acquisition de la lecture par les écoliers à travers le monde a subi de plein fouet la crise du Covid-19, selon une étude internationale menée auprès de 400.000 élèves à travers 57 pays et publiée mardi.
Cela a pour conséquence « une baisse du niveau de lecture dans 21 des 32 pays qui disposaient de données de tendance comparables entre 2016 et 2021 ». Seuls huit autre pays sur ces 32 ont un niveau de lecture stable, et trois autres ont même des résultats meilleurs.
Avec un score global moyen de 514 points, la France se situe au-dessus de la moyenne internationale (500 points), mais en dessous de la moyenne européenne (527 points).
La grande majorité des pays de l’Union européenne (UE) affichent une baisse statistiquement significative, en moyenne de 11 points par rapport à 2016.
Dans l’étude, 21 pays obtiennent un score supérieur à celui de la France. Singapour (587), Hong Kong (573) et la Russie (567) affichent les meilleurs résultats. Les premiers pays de l’Union européenne sont la Finlande (549) et la Pologne (549).
Enfin, les filles obtiennent des performances supérieures à la celles des garçons dans tous les pays étudiés, sauf l’Espagne et la République tchèque. C’est le cas aussi en France, où l’écart entre le score moyen des filles (521) et celui des garçons (507) est assez marqué, relève l’étude.