L’article 1 de la réforme entérine la fin du régime particulier de retraite des Industries Electrique et Gazière.
Aujourd’hui, les sénateurs LR souhaitent aller plus loin et plus vite en accélérant l’extinction des Régimes Spéciaux de Retraites dès 2025 et pour la totalité des agents. Cela au nom de la « justice sociale et de l’équité *». Refusé a priori par le gouvernement pour éviter de jeter de l’huile sur le feu (« clause du grand-père »)
La première des conséquences serait qu’à partir du 1er Septembre 2023, les nouveaux embauchés ne cotiseraient plus à la CNIEG mais au régime Général. Il en serait de même pour la cotisation payée par les employeurs.
Donc très rapidement la CNIEG se retrouverait en déficit (alors qu’actuellement elle est excédentaire).
La CGT travaille pour chiffrer précisément le montant moyen des pertes que cette réforme inique engendrerait (Une perte moyenne de 3 à 4 000 €/an pour les conjoints survivants, les pensionnés futurs et actuels.