Pourquoi un suivi attentif de l’épidémie dans une publication syndicale ?

• La crise sanitaire a bouleversé nos conditions de vie et les rapports sociaux,  en particulier l’organisation du travail  et l’évolution du lien de subordinationsalarié/employeur dans un contexte défavorable de détricotage des lois sur le travail

• Les retraités, concernés au premier chef par les questions de santé, subissent à la fois la dégradation du système de soins et l’impact évident, sur l’évolution des pensions, des contrecoups économiques de la crise

analyse 28-01-23 décès

Covid-19 : il y a une « banalisation de la maladie », une « accoutumance au risque » qui « suscite une certaine indifférence ».. On s’est finalement habitués aux chiffres.

La France devient progressivement aveugle face à l’évolution de l’épidémie :

Depuis le 14 novembre, plusieurs mouvements de grève des biologistes libéraux pour protester contre le PLFSS, le budget de 2023 sur la sécurité sociale. Il prévoit notamment, pour sa mesure la plus controversée, une réduction des dépenses de 250 millions d’euros en un an sur les actes de biologie courante. Suite à la suspension de la transmission des résultats de tests COVID-19 :

• le nombre de nouveaux cas confirmés est sous-estimé.
• les évolutions des taux d’incidence et de dépistage .
• les Indicateurs de couvertures vaccinales des professionnels de santé.

• La France réduit drastiquement ses capacités de séquençage du génome du coronavirus SARS-CoV-2,hors le séquençage sert à décrypter totalement le génome d’un organisme de l’identifier comme un nouveau coronavirus et commencer à développer des tests de diagnostic et des vaccins

• XBB.1.5 un virus dit recombinant car il provient du variant XBB, lui-même né de deux variants déjà existants il affiche un «échappement immunitaire», il contourne l’immunité des personnes vaccinées. En effet, il parvient à s’accrocher au récepteur ACE2 des cellules humaines qui font office de porte d’entrée au virus, a expliqué sur Twitter le chercheur Yunlong Cao.

• Les nouvelles affections sont attribuées à des virus respiratoires (indéterminés)puisque non détectés par les tests OMICRON…de fait les statistiques marquent un recul de la pandémie…omicron ?

• Suite à la correction d’une erreur de saisie, le nombre de décès survenus en semaine 03 en ESMS a été revu à la baisse. Les corrections apportées expliquent la diminution de la valeur de l’indicateur « nombre de décès total survenus depuis le début de l’épidémie » par rapport au cumul précédemment publié / Indicateurs de couvertures vaccinales des professionnels de santé en cours de mise à jour pour améliorer leur exhaustivité !…

Chiffres Monde et Europe (source : ECDC)

Cas dans le monde : 664 873 023 cas confirmés jusqu’au 25/01/2023

dont 1 389 750 en Europe.

Décès dans le monde : 6 724 248 décès jusqu’au 25/01/2023

dont 2 177 110 en Europe.

 

L’épidémie de COVID-19 en France

Le point sur la situation (semaine 2-2023)

En semaine 02, l’analyse des indicateurs virologiques issus de SI-DEP était toujours perturbée du fait des mouvements de grève de certains laboratoires de biologie médicale privés. Toutefois, la majorité de ces indicateurs, ainsi que ceux de recours aux soins restaient cohérents et montraient une poursuite de la diminution de l’épidémie. Au 17 janvier, seuls 19,3% des 60-79 ans et 22,2% des 80 ans et plus avaient reçu un rappel adapté au variant Omicron. Compte tenu de la circulation active de plusieurs virus respiratoires, un renforcement de la vaccination contre la COVID-19 et contre la grippe chez les personnes ciblées reste nécessaire. L’adhésion aux gestes barrières doit également s’accentuer. Le suivi des autres mesures préconisées reste aussi nécessaire en cas de symptôme ou de test positif.

Au 27 janvier 2023, la France recense :

• 15 986 hospitalisations en cours pour cause de COVID-19 dont 911 en réanimation.
• 843 250 sont de retour à leur domicile.
• 164 080 personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie.

• 80,5% de la population avait reçu une première dose au 12/01/2023.
• 79,2% de la population avait une primo vaccination complète au 12/01/2023 .
• 60,4% de la population a était vaccinée avec rappel au 25/01/2023.

• 19,5 % de la population n’a pas été vaccinée au 25/11/2022.

Statistiques globales (Médecine de ville + Hôpital) : Les données globales ont été mises à jour le 27 janvier 2023.

• 4681 nouveaux cas confirmés en 24h au 27/01/2023 (+4,6% en 7j )
• 164 080 Décès au total depuis le début de l’épidémie (+44 en 24h).
• Statistiques ESMS / Ehpad : Les données des ESMS / Ehpad ont été mises à jour le 27 janvier 2023.

• 466 204 Cas confirmés en ESMS / Ehpad depuis le début de l’épidémie.
• 29 579 Décès en ESMS / Ehpad depuis le début de l’épidémie.

Statistiques hospitalières : Les données remontées par les centres hospitaliers participants à SI-VIC et Santé Publique France ont été mises à jour le 27 janvier 2023.

• 15 986 (-493 en 24h) :Hospitalisations en cours.
• 324 (+4 en 24h) :nouvelles hospitalisations.
• 911 (-25 en 24h) :Réanimations en cours.
• 29 (-10 en 24h) : nouvelles réanimations.
• 843 250 (+765 en 24h) :Guéris après hospitalisation depuis le début de l’épidémie.
• 134 501 (+44 en 24h) :Décès après hospitalisation depuis le début de l’épidémie.

Indicateurs de suivi Coronavirus COVID-19 France :

44,92 Taux d’incidence – Ce taux correspond au nombre de tests virologiques positifs pour 100 000 habitants sur une semaine glissante (-18,5% en 7j). Chiffre à l’échelle nationale au 24/01/2023

0,6 R effectif – Ce nombre correspond au taux de reproduction du virus, c’est-à-dire le nombre de personnes contaminées pour chaque malade. Chiffre à l’échelle nationale au 21/01/2023 .

6,35% Taux de positivité des tests virologiques (RT-PCR) – Ce taux correspond au nombre de tests positifs sur une semaine par rapport au nombre de tests réalisés –11,5% en 7j). Chiffre à l’échelle nationale au 24/01/2023.

18,01% Taux d’occupations des lits de réanimation/SI/SC – Ce taux correspond au nombre de lits de réanimation occupés par les patients atteints du COVID-19 sur la capacité initiale en réanimation. Chiffre à l’échelle nationale au 12/01/2023 .

99.9% Variant Omicron – Ce taux correspond au pourcentage de tests réalisés avec la présence du variant Omicron. –0,1 % en 7 jours semaine du 02/01/2023.

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État de l’épidémie en Occitanie:

Au 27 janvier 2023, la région Occitanie recense :

• 1 359 hospitalisations en cours pour cause de COVID-19

  dont 78 en réanimation

• 60 582 patients sont de retour à leur domicile.

• 9 094 personnes sont décédées à l’hôpital depuis le début de l’épidémie.

Statistiques hospitalières :

Les données hospitalières ont été mises à jour le 19 janvier 2023. Ces données sont remontées par les centres hospitaliers participants à SI-VIC et Santé Publique France.

• 1359 (-13 en 24h) Hospitalisations en cours.
• 72 716 (+37 en 24h) Hospitalisations au total depuis le début de l’épidémie.
• 78 (–5 en 24h) Réanimations en cours.
• 12 821 (+7 en 24h) Réanimations au total depuis le début de l’épidémie.
• 9 094 (+4 en 24h) Décès après hospitalisation depuis le début de l’épidémie soit un taux de décès de 12,5% * Taux de décès = nombre de décès suite à une hospitalisation sur le nombre total d’hospitalisations.
• 68 582 (+4 en 24h) Guéris après hospitalisation depuis le début de l’épidémie, soit un taux de guérison* de 83,4% *Taux de guérison = nombre de guéris suite à une hospitalisation sur le nombre total d’hospitalisations.

Vaccination :

• Primo-vaccination complète (3 doses de vaccin): 77,1 % de la population au 17/11/22.
• Primo-vaccination complète et 1 dose de rappel: 58,8% de la population au 17/11/2022.

• Absence de vaccination : 22,9% au 17/11/2022.

« À l’échelle de l’OCDE, les pensions de vieillesse et de réversion (7.8 % du PIB) et la santé (5.6 % du PIB) sont les deux principaux postes de dépenses sociales publiques. Les écarts entre les pays sont cependant considérables. Avec plus de 15 % du PIB, c’est en Italie et en Grèce que les dépenses publiques de retraite sont les plus élevées, et au Chili, en Corée et au Mexique qu’elles sont les plus faibles, à environ 3 % du PIB. En Allemagne et en France, les dépenses publiques consacrées à la santé dépassent 8 % du PIB, alors qu’elles sont inférieures à 3 % du PIB au Mexique et aux Pays-Bas.»

Sur qui doit-on s’aligner ??? pour être compétitifs…

Sur le front social, les syndicats européens remportent des victoires inégales.

De l’Allemagne à la Belgique, en passant par l’Espagne et le Royaume-Uni, la contestation sociale en Europe porte sur le pouvoir d’achat, comme en France les organisations traditionnelles voisinent avec des mouvements plus spontanés.