Que pourrions nous ajouter à cet appel lancé par les présidents des CPAM de notre région?
On découvrira à sa lecture que les cris d’alarme de la CGT sur le devenir de la protection sociale ne sont pas ceux d’une poignée d’irresponsables ; il met particulièrement l’accent sur ce que nos organisations n’ont de cesse de dénoncer :
- Les dépenses indûment mises à la charge des budgets sociaux
- La production de richesses de moins en moins sollicitée dans le système de financement et les exonérations de cotisations non compensées
- La « cinquième branche », nouvel avatar de l’étatisation rampante du système de protection sociale
- Les différences de traitement face aux phénomènes de fraude
- Les coupes sombres sur le niveau de prestations, toujours aux dépens des plus démunis : la taxation des passages aux services d’urgence non suivis d’hospitalisation (Rappelons nous aussi des diverses franchises non remboursables par les mutuelles – pour ceux qui en ont une ! – infligées à tous à l’exception des jeunes de moins de 18 ans et des bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire ou de l’AME : mesures passées en douceur pour les classes moyennes mais douloureuses pour les assurés se situant juste au-dessus des minima)